Points d’intérêts

Figure emblématique de Magné, ce pont-levis métallique date de 1901. Il a succédé à l’ancien pont en bois construit en 1853 et désaffecté en 1896. A l’origine, la partie levante était constituée de 2 demi-tabliers manoeuvrés par un treuil à chaîne. Ce système a été abandonné en 1988 et remplacé par un tablier unique actionné par des vérins hydrauliques pilotés à distance.

Cette chapelle se trouve sur une butte du marais, en direction du pont du Gué. Elle a été reconstruite dans un style néo-gothique au XIXe siècle, érigée en hommage à Sainte Macrine, patronne du Marais venue d’Espagne au IVe siècle, réputée pour ses nombreux miracles et guérisons.
La statue de Sainte Macrine réalisée par des artistes locaux, ainsi qu’un tableau de 1806 récemment restauré, veillent sur ce haut lieu de pèlerinage.
A 1 km de la chapelle, en empruntant le chemin de la Fontaine Sainte Macrine, vous pourrez découvrir la Fontaine de la Gravée des Trois Ormeaux, édifiée en 1845 à son effigie.

De Magné à la Baie de l’Aiguillon, la Sèvre Niortaise est organisée en paliers successifs appelés « Biefs », d’où la nécessité depuis le 19e siècle de l’équiper d’ouvrages de régulation, doublés parfois d’une écluse pour la navigation.

Le Marais Pin, « une île entre deux bras de la Sèvre », est quant à lui constitué d’un
barrage, d’une écluse et d’une passe à poissons.
Un local technique à vocation scientifique est équipé d’une caméra pour l’observation et le suivi de la migration des différentes espèces dont l’anguille.

L’église actuelle a été achevée en 1521 grâce à un don de Catherine de Coëtivy,
fondatrice d’un chapitre de 6 chanoines en 1508 sous le vocable de Sainte-Catherine d’Alexandrie. Après avoir survécu aux ravages des guerres de Religion et de la Révolution, l’édifice a été restauré au 19e siècle et classé monument historique en 1913.
A l’intérieur, le chevet comporte 4 vitraux représentant Ste Catherine d’Alexandrie,
St Germain, Ste Macrine et Ste Radegonde. Un portail Renaissance et une très belle rosace ornent la façade ouest.

Situé dans le centre bourg, le Four Pontet est le dernier vestige d’un artisanat d’art unique dans la région. Cette industrie locale débuta au XIXe siècle et se prolongea jusque vers 1980.
La production se limitait essentiellement à de la poterie à usage courant (pots à fleurs, écuelles…).
Les matières premières, principalement l’argile, étaient majoritairement locales.
Le four, restauré en 1998, est devenu un lieu d’exposition de toutes les formes artistiques et culturelles qui accueille en quasi-permanence, de mars à novembre, des artistes locaux, régionaux et nationaux.

Ce four à pain, construit au cours du XIXe siècle, a fonctionné jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Les fours de ferme comme celui-ci ont été petit à petit laissés à l’abandon.
Après l’avoir acquis en 2008, et suite au don du terrain situé à l’arrière, la municipalité de Magné a décidé de le rénover en 2014. La rénovation a été effectuée bénévolement par un passionné de la pierre et l’association « Les Amis du Four à Pain et de la sauvegarde du petit patrimoine » a été créée suite à cette restauration.

Après le pont-levis, vous pourrez emprunter le chemin blanc de halage.
Après 2 km, le bateau à chaînes vous attend à la belle saison. Ce type de bateau était autrefois un moyen de franchissement des canaux et des rigoles couramment employé dans le Marais Poitevin.

Il pourra vous faire traverser la Sèvre en toute sécurité pour un retour par le village de Magné.

Le port du Gué de Magné fait partie des nombreux ports qu’on peut découvrir au fil de déambulations dans les communes du Marais Poitevin. Ces ports ont eu de multiples usages au fil des siècles : débarquement de marchandises, emplacement des bateaux pour la pêche, dont les plus anciens datent du Moyen Age.
Rénové en 2020 dans le cadre d’un chantier participatif mené par une association Magnésienne, le port du Gué de Magné permet aujourd’hui aux promeneurs en barque et canoé d’accoster en toute sécurité.